Le site de Harouri est célèbre pour ses haouanet : des grottes artificielles taillées dans la roche
de forme cubique dotées d’une entrée étroite.
Le hanout est destiné à recevoir un défunt ou
plus.
On compte 11 haouanet à plan simple (une chambre ouvrant directement sur l’extérieur), ou
complexe (une chambre ou deux en enfilade, précédées par une antichambre : hanout 1, 2 et 3).
La chambre funéraire (2 m de long sur 2 m de large et 1,93 m de haut en moyenne) renferme
une niche creusée dans la paroi faisant face à l’entrée.
Elle est destinée à recevoir les offrandes
pour le défunt. La fermeture du hanout s’effectuait de l’extérieur par une grosse dalle.
Ces
monuments protohistoriques sont caractéristiques des populations libyques.
Ils traduisent une
certaine aisance chez leurs commanditaires.
Le barrage de l’oued Hajar a été créé en 1995. Sa retenue s’étend sur 254 hectares. La hauteur de sa digue est de 13,5 mètres. Sa capacité initiale est de 5,5 millions de m 3 . Son apport annuel moyen est de 3,8 millions m 3 mais avec une grande variabilité interannuelle. Ses eaux sont destinées à l’irrigation et à l’alimentation de la nappe. En tant que zone humide artificielle protégée d’importance écologique, il a été classé site Ramsar depuis 2012. Le site recèle une flore remarquable avec un lot d’espèces indicatrices d’un bioclimat sub- humide sur des sols gréseux, telles que : Tamaris galliga, Juncus acutus, Rubus ulmifolius, Daphne gnidium, Chamerops humilis, Ficus carica, Asparagus acutus, Nerium oleander, Rubus ulmifolius … Ce site attire une faune sauvage diversifiée. La végétation du barrage constitue des lieux de nidification à de nombreuses espèces telles que : l’échasse blanche, le gravelot à collier interrompu, la sterne naine… D’autres espèces s’y observent également, telles que des rongeurs, des tortues (terrestre et aquatique), des reptiles (caméléons…) et des mammifères (lièvre, chacal, sanglier, renard, porc-épic…).